Le « Musée Faggiano » est un bâtiment historique et archéologique privé situé dans la vieille ville de Lecce. Lors de la récente restauration de l'édifice, des témoignages historiques et archéologiques d'un intérêt considérable ont commencé à refaire surface, témoignant de la présence de peuples anciens s’étant succédés au fil du temps.
Les travaux de restauration se sont ensuite poursuivis (achevés en décembre 2007), entièrement réalisés par la famille Faggiano sous la supervision de la Surintendance du Patrimoine Archéologique de Tarente et sous la direction des architectes Franco et Maria Antonietta De Paolis. Ces travaux ont permis de mettre à nu le substrat rocheux et de vider toutes les fouilles creusées dans la roche, faisant ainsi de la maison un véritable site archéologique, où il est possible d’admirer plus de 2 000 ans d'histoire. Il fut également découvert que la maison était autrefois un ancien couvent de religieuses, lequel fut ensuite fermé vers le XVIe-XVIIe siècle.
Quelques salles de cave ont été récupérées, rendues visibles et visitables Le sol date probablement de l'époque messapienne (Ve siècle avant J.-C.) avec des trous circulaires creusés dans la roche qui servaient à la construction de cabanes. Une grande citerne creusée dans la roche à section en forme de cloche et à plan ovale datant du XVe-XVIe siècle fut également mise à jour, tout comme une autre citerne à plan rectangulaire, ou encore un grand silo circulaire utilisé pour stocker les céréales et les denrées alimentaires à l'époque médiévale.
Les fouilles ont mis au jour les vestiges d'une structure murale, d'un bassin circulaire, d'une autre citerne très grande, d'un puits de 10 mètres de profondeur d'où l'on peut voir l'eau de la rivière Idume, ainsi que d'une citerne quadrilatérale, d'un bassin rectangulaire et de nombreux ravins creusés dans la roche. Parmi les œuvres creusées dans la roche, il est possible d’admirer un petit tombeau d'enfant, un grand tombeau commun, un séchoir à roche servant à décomposer les morts, et un tronçon de route souterraine qui reliait l'édifice à d'autres sites.
Visitez cet endroit exclusif tous les mardis et vendredis de 19 h 00 à 21 h 00 avec Expérience Pizzica. Deux heures pendant lesquelles, outre assister au concert, danser avec les danseurs et boire un bon verre de vin, vous vous verrez enseigner les bases de cette danse, pour une véritable immersion dans la tradition locale du Salento.
Billet pour l'Expérience Pizzica: 10 euros par personne, infos +39 0832 300528.
Les pas
- Pas sautillant : saut sur place en alternant les pieds, en traînant légèrement le pied sur le sol. Les sauts peuvent être petits ou très vigoureux, et le poids du corps se déplace d'un pied à l'autre. Il s'agit principalement d'un saut très rapide sur place avec des pieds alternés.
- Pas pointu : un pied reste immobile, l'autre, placé en avant, se déplace latéralement à droite et à gauche.
- Marche rythmée : pour marcher en cercle, faire de petits pas en plaçant le poids du corps sur un seul pied de sorte que le rythme de marche soit d'un seul côté de votre corps. Les épaules sont droites, les bras sont ouverts à hauteur des épaules ou sur les côtés.
Chorégraphies
- Danse circulaire : la danse se déroule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, avec possibilité de rotation ; les danseurs se déplacent en cercle sur le sol, se positionnant sur la ligne de diamètre du cercle.
- Danse frontale : le pas pointu est utilisé de manière synchrone.
- Éloignement-rapprochement : les danseurs s'éloignent et se rapprochent d'un pas sautillant.
- Tour de main (ou de mouchoir) : comme le grand tour mais à une distance plus rapprochée, les danseurs se tiennent la main et tournent (cette figure est souvent utilisée au début de la danse).
- Rota : courte rotation sur soi-même, placé de temps à autre pendant la danse de face ou le grand tour.
- Rapprochement : allusion à l'homme qui s'approche, avec de petits sauts.
